Notre histoire

Pensé en 1911 et fondé à partir de 1914, Le Foyer des Orphelins a démontré, tout au long de son histoire, l’étendue de ses missions ainsi que son implication dans l’idéologie éducative et pédagogique de l’enfance en difficulté.
Avec sa mission première consistant à accueillir et offrir un réel foyer protecteur aux mineurs orphelins de guerre qui au vingtième siècle n’avaient que peu de place dans la société de l’époque, elle a d’abord ciblé un public restreint. Le public de la Cité Joyeuse s’est par la suite développé, permettant à cette structure d’étendre ses idées fondatrices et ses valeurs à l’ensemble des enfants en difficulté mais aussi d’assurer un accompagnement soutenant à leur famille. Cette A.S.B.L. a étendu ses missions à un public de plus en plus large et varié, tout au long de son histoire.
En 1935, face à l'augmentation du nombre d'enfants déficients et au manque d'écoles adaptées, une institutrice retraitée prend en charge ces enfants, mais cette solution se révèle insuffisante.
En novembre 1936, Nicolas Smelten, vice-président du Foyer, organise une classe pour les enfants ayant au moins deux ans de retard scolaire ou mental. Deux autres classes suivront en 1938 et 1939, marquant le début de l'école Nicolas Smelten.
En 1944, après la libération de Bruxelles, Charles de Gronckel organise une grande restructuration du Foyer des Orphelins en se concentrant sur quatre missions : les orphelins, les les enfants déficients mentaux, les enfants caractériels, et les enfants déficients physiques. Deux nouvelles ASBL sont créées : l’ASBL Clarté, chargée de l’hébergement et de l’instruction des enfants ayant des difficultés mentales ou comportementales, et l’ASBL La Cité Joyeuse. Les classes d’enseignement spécial, ouvertes pour ces enfants, prennent le nom d’École Nicolas Smelten en 1947.
En 1945, la Fondation Arnaud Fraiteur est créée, avec le docteur Decroly se préoccupant des infirmes, estropiés et handicapés moteurs, un groupe souvent négligé au 20ème siècle. Tandis que Clarté prend en charge les malades mentaux, le Foyer des Orphelins devient pionnier en Belgique en ouvrant le premier centre pour les enfants paralysés cérébraux.
En 1946, les premiers enfants infirmes sont accueillis au Home « Gais Lurons ». La même année, le docteur André Daelemans devient le directeur général.
En 1948, la Fondation Arnaud Fraiteur est officiellement reconnue. Elle ouvre une classe pour handicapés moteurs, qui offre à la fois soins et enseignement, accueillant aussi des élèves externes. Face à l'augmentation du nombre d'enfants, un baraquement militaire aménagé est utilisé temporairement pour soigner, instruire et éduquer trente enfants.
En 1970, la loi sur l’enseignement spécialisé apporte des changements importants du côté de l’école Nicolas Smelten. Cette loi définit huit types de handicaps et leurs normes respectives d’encadrement. Trois types d’enseignement sont alors retenus pour l’école Nicolas Smelten : le type 3, le type 4 et le type 8.
En 2018, l’école Nicolas Smelten se scinde en deux écoles distinctes mais évoluant toujours sur le site de la Cité Joyeuse : l’école Nicolas Smelten, section Smelten (types 3 et 8) et l’école Nicolas Smelten, section Fraiteur (type 4).
